Étude spéciale Voisins : quelle est leur véritable place dans nos vies ?
Source d’anecdotes et de bons moments, les relations avec nos voisins peuvent aussi parfois s’avérer très...complexes. Une chose est sûre : ce lien universel avec nos voisins n’est pas anodin et occupe une place particulière dans nos vies. A l’occasion du lancement de sa nouvelle campagne de marque, SeLoger, le site immobilier préféré des Français, a mené une étude* sur les relations de voisinage et s’est rapproché de la sociologue Joanie Cayouette-Remblière, pour décrypter ces rapports, révélateurs de bon nombre d’enjeux sociétaux.
Les Français entretiennent de bonnes relations avec leurs voisins
Même si pour près d’un tiers (31%) des Français le lien reste relativement neutre, près de deux tiers (65%) entretiennent de bonnes relations de voisinage et 7 Français sur 10 fréquentent même régulièrement leurs voisins. Si on leur demande de dresser le profil du voisin idéal, les principales qualités évoquées sont la discrétion (65%), le côté serviable (48%) et la disponibilité (33%).
Des relations qui peuvent prendre plusieurs formes
Quand on se penche sur la nature de leur relation avec leurs voisins, c’est d’abord l’entraide qui ressort pour une majorité de Français (80%). 58% estiment d’ailleurs que les voisins peuvent faciliter le quotidien et 81% leur ont déjà rendu service. L’aspect festif est ensuite souligné par plus de la moitié des sondés (56%) qui a déjà pris l’apéritif avec ses voisins. Les relations de voisinage peuvent enfin devenir le terreau d’histoires plus poussées : plus de 7 Français sur 10 (74%) se sont déjà liés d'amitié avec un voisin. 68% des répondants en conviennent : “On ne choisit pas ses voisins mais le voisinage peut être l'occasion de belles rencontres”. Fait remarquable : 23% croient même au coup de foudre entre voisins !
Et pourtant, 64% des Français ont déjà été gênés par leur voisins
Les personnes habitant une maison individuelle tendent à avoir de meilleures relations de voisinage que celles habitant en appartement (70% vs 60%). Cet écart s’explique en partie par le niveau de gêne ressenti : 70% des habitants en appartement déclarent avoir été gênés par leurs voisins au cours des 12 derniers mois, contre 58% des habitants en maison individuelle. Ce sont l’incivilité, le bruit (63%) et un penchant intrusif (53%) qui arrivent en tête des nuisances les plus dérangeantes. Les personnes interrogées sont d’ailleurs conscientes de la gêne qu’elles peuvent elles-mêmes occasionner puisque 70% a déjà choisi d’adapter ses habitudes (soirées, fêtes, dîners) pour ne pas déranger ses voisins. Malgré cette gêne, 31% des Français assurent : “Mes voisins peuvent parfois être agaçants mais au fond je les aime bien”.
3 questions à Joanie Cayouette-Remblière, sociologue et chargée de recherches de l’INED** (Institut National d'Études Démographiques), co-auteur de l’enquête Mon quartier, Mes voisins.
Quelle place les Français accordent-ils vraiment à leurs voisins ?
“Les relations de voisinage n’ont pas disparu en France, loin de là. Le niveau des relations observé en 2018 est même extrêmement similaire à celui que révélait la dernière grande enquête sur le sujet… en 1983 ! Les relations de voisinage occupent une place importante parmi les liens sociaux des individus, à côté des relations familiales, amicales et professionnelles ; elles permettent une convivialité peu engageante et offrent des ressources comme des informations, du soutien moral et des échanges de services du quotidien.”
Le lien avec nos voisins a-t-il évolué avec l’ère du numérique ?
“Comme le téléphone en son temps, le numérique a fait couler beaucoup d’encre ; on a craint qu’il ne remplace la proximité physique. Or notre enquête, comme les autres enquêtes internationales sur le sujet, montre que les échanges sous forme numérique sont complémentaires aux relations de proximité et ne les remplacent nullement. Ainsi, ce sont les mêmes qui reçoivent leurs voisins pour dîner et qui créent avec eux des groupes WhatsApp, quand ceux qui ont peu de relations de voisinage n’en ont ni plus ni moins via le numérique.”
De quoi se nourrit essentiellement le lien avec nos voisins ?
“Des rencontres fortuites dans les espaces communs, dans la rue ou entre jardins, des rencontres à la sortie des écoles ou plus généralement par le biais des enfants, ou encore, dans les copropriétés, des réunions et assemblées de copropriétaires, qui peuvent être le point de départ de relations plus approfondies.”
« On ne choisit pas ses voisins mais on peut trouver sa maison idéale sur SeLoger »
Avec sa nouvelle campagne publicitaire “Les Voisins”, SeLoger vient nourrir le lien affectif tissé avec les Français et réaffirme son rôle central dans chaque projet immobilier, quel qu’il soit.
“Avec cette nouvelle publicité, nous revenons à l’essence même du rôle de SeLoger : permettre à tous de trouver l’endroit parfait pour vivre. A chacun son bien idéal. Le cœur de notre métier est d’accompagner tous les Français dans ce moment de vie si particulier, qu’ils soient vendeurs, acheteurs ou locataires. Une chose échappe cependant à toute maîtrise : les voisins.” explique Virginie Boudet, VP Brand & Communication de SeLoger.
Le voisinage est ainsi vécu de façon universelle dans les 3 films publicitaires diffusés en TV dès le 5 février, comme l’élément qui vient perturber le bien-être et la sérénité du chez soi avec des scènes de vie crédibles, accentuées avec humour.
Découvrir les 3 films : Les voisins - SeLoger
* Étude Yougov réalisée en France, auprès de 1011 personnes âgées de 18 ans et plus, du 11.01.2023 au 12.01.2023. ** Institut National d'Études Démographiques
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9 mars 2023
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🚪 Les Voisins
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9 mars 2023